À sa quarante-troisième session en avril 2016, le GIEC est convenu que le rapport de synthèse afférent au sixième Rapport d’évaluation serait achevé en 2022.
Il s’agit pour les pays d’évaluer les progrès accomplis en vue de contenir le réchauffement mondial bien en deçà de 2 °C, tout en poursuivant l’action menée pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C.
NB : Le premier rapport fut publié en 1990 et servit de base scientifique à l’élaboration de la Convention Climat de l’ONU, signée à Rio de Janeiro en 19921.
Le sixième rapport d’évaluation (Assessment Report 6 – AR6), dont la rédaction a débuté en 2017 – 2018, rassemble les connaissances scientifiques les plus récentes et les plus complètes du système climatique et des changements climatiques. Il se composera comme par le passé des parties suivantes :
- Les bases scientifiques de l’évolution du climat – comment il fut, il est et sera dans le futur en fonction des différents scénarios possibles d’émissions de gaz à effet de serre par l’humanité (groupe de travail 1 – août 2021)
- Les conséquences, l’adaptation et la vulnérabilité sur les écosystèmes naturels et agricoles, sur les sociétés humaines ainsi que sur les adaptations possibles de ces dernières à ces menaces.(groupe de travail 2 – février 2022)
- L’atténuation des changements climatiques, les politiques à conduire pour diminuer ces menaces en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre. (groupe de travail 3 – avril 2022)
- Le rapport de synthèse (septembre 2022)
- Rappel méthodologique : le GIEC ne mène pas de nouvelles recherches, mais fait le point sur l’état des connaissances, à partir de l’évaluation critique des éléments issus des publications scientifiques. Les centaines de scientifiques qui ont travaillé sur ce rapport ont, ensemble, évalué l’état actuel des connaissances issues des sciences du climat. Ils ont examiné plus de 14 000 études, soit des quantités massives de données.
04 avril 2022 – Note du Groupe de travail III – Atténuation
Réagissant aux dernières conclusions du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a insisté sur le fait qu’à moins que les gouvernements du monde entier ne réévaluent leurs politiques énergétiques, le monde sera inhabitable. Une des nouveautés réside au chapitre consacré à la sobriété et aux aspects sociaux de l’atténuation.
Les tendances des émissions :
- Les émissions annuelles moyennes au cours de la période 2010 – 2019 ont été supérieures à celles de toutes les décennies précédentes, alors que le taux de croissance entre 2010 et 2019 a été inférieur à celui enregistré entre 2000 et 2009 ; Les réductions d’émissions associées à l’amélioration technologique se sont avérées insuffisantes pour compenser l’augmentation des émissions associée à la croissance des taux d’activité dans les différents secteurs (industrie, production énergétique, transport, agriculture, bâtiments).
- Une part croissante des émissions peut être attribuée aux zones urbaines ;
- Les contributions aux émissions mondiales de GES continuent d’être variables selon les régions, nations et varient aussi considérablement selon les revenus. Ainsi les 10 % de ménages ayant les émissions par habitant les plus élevées contribuent de manière disproportionnée (34−45 %) aux émissions mondiales de GES des ménages ;
Figure 1 – Réduction des coûts unitaires et utilisation des technologies d’atténuation en évolution rapide
Quelles sont les transformations requises pour limiter le réchauffement ?
- Le pic des émissions doit être atteint au plus tard en 2025 pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, impliquant une action immédiate et des réductions profondes au cours des prochaines décennies. Sans un renforcement des politiques, les émissions de GES continueront à augmenter au-delà de 2025, menant à un réchauffement compris entre 2,2 et 3,5 °C (valeur médiane : 3,2 °C) en 2100.
- Afin de limiter la hausse mondiale des températures, les experts du Giec suggèrent de remplacer les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) par des sources d’énergie bas-carbone ou neutres telles que les énergies renouvelables (hydroélectricité, photovoltaïque, éolien…) plus rapides à déployer. De plus, ils constatent que les coûts unitaires de ces technologies à faible taux d’émissions n’ont cessé de baisser depuis 2010 cf graphique plus haut ;
- Sobriété : Toutes les trajectoires impliquent des réductions d’émissions de GES rapides (voire immédiates) dans tous les secteurs et necessitent des mesures de maîtrise de la demande et d’amélioration de l’efficacité énergétique ;
- Les trajectoires d’émissions compatibles avec le seuil de 1,5 °C ou 2 °C impliquent également des réductions conséquentes des autres émissions de GES, non-CO₂ en particulier ble méthane, d’ici 2030 et 2040, permettant de diminuer la hauteur du pic de température et d’être moins dépendants des émissions nettes négatives au cours de la 2e moitié du siècle ;
- Le déploiement des technologies d’extraction et séquestration du CO₂ afin de compenser les émissions résiduelles sont également préconisées.
La sobriété énergétique doit donc être privilégiée dans les secteurs suivant :
- L’alimentation (régime alimentaire moins carné) ;
- le logement (isolation des bâtiments) : Des politiques adéquates ciblant le secteur des bâtiments (nouveaux bâtiments et rénovation du bâti existant) présentent un potentiel significatif pour contribuer à la décarbonation du secteur à l’horizon 2050, tout en contribuant à adapter les bâtiments au climat futur.
- le travail (télétravail) ;
- les transports (véhicules électriques, mobilités douces) : Les zones urbaines peuvent évoluer vers la neutralité carbone via une transition systémique des infrastructures et de l’aménagement urbain. De nombreuses stratégies de réduction des émissions de GES dans le secteur du transport présentent de multiples co-bénéfices, concernant notamment l’amélioration de la qualité de l’air, la santé, l’accès équitable aux services de transport, la réduction de la congestion et de la demande en matériaux.
- Sur les techniques d’élimination du dioxyde de carbone : plantations d’arbres, extraction du CO2 de l’atmosphère…
Le GIEC souligne également que le bénéfice économique global associé à la limitation du réchauffement à 2 °C excède les coûts de l’atténuation.
Références :
Le GIEC, [en ligne], 04/04/2022, Type : Communiqué de Presse, consulté le 04/04/2022 – URL : https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2022/04/IPCC-AR6-WG-III-PressRelease-French.pdf - Rapport adopté : voir ipcc.ch/report/ar6/wg3
Le GIEC, [en ligne], 04/04/2022 Type : Rapport [Anglais], consulté le 08/08/2021 – URL : ipcc.ch/ar6
Plateforme wallonne pour le GIEC, [en ligne], 04/2022 Type : Lettre n°25
Février 2022 – Groupe de travail II – impacts, adaptation et vulnérabilités
L’augmentation des événements météorologiques extrêmes va entraîner des effets irréversibles sur les systèmes naturels et humains, poussés au-delà de leur capacité d’adaptation.
Environ 3,3 à 3,6 milliards de personnes vivent dans des environnements qui sont très vulnérables aux changements climatiques.
Ceci pourrait aboutir à l’augmentation des conflits.
Les points clés
- Les écosystèmes feront face à des risques d’extinction croissants à mesure que le réchauffement s’aggrave. Les espèces endémiques sont parmi les plus menacées. Les ressources en eau vont également être impactées, posant de nombreux défis quant à leur gestion. Par exemple, à +2°C, la quantité d’eau disponible pour l’irrigation issue de la fonte des neiges pourrait diminuer jusqu’à 20% dans certaines régions.
- L’efficacité de l’adaptation pour réduire les risques climatiques diminuera avec l’augmentation du réchauffement.
- Les évènements extrêmes auront des impacts sur les sociétés et l’économie au-delà des frontières. En effet, les chaînes d’approvisionnement et les flux de matières premières pourraient être touchés, générant des conflits.
- Les risques liés à la sécurité alimentaire seront à la fois d’ordre quantitatif (baisse des rendements agricoles) et qualitatifs (contamination, baisse de diversité…). Ces impacts s’amplifieront avec l’augmentation de la fréquence et de la sévérité des sécheresses, des inondations et des vagues de chaleur, ainsi qu’avec la montée du niveau de la mer. La détérioration de la qualité des sols, le développement de maladies et la perte de biomasse vont contribuer à la perte de production de nourriture. Les régions ne possédant pas ou peu d’options d’adaptation telles que l’Afrique sub-saharienne, l’Asie du Sud, l’Amérique Centrale et du Sud connaîtront probablement des risques élevés de malnutrition.
- Les villes, les infrastructures et les habitations des zones côtières ou exposées aux fortes températures sont particulièrement menacées. Une augmentation du niveau des mers de 15 cm pourrait accroître de 20% la population soumise au risque de submersion côtière extrême. Cette population triplerait si le niveau de la mer s’élevait de 1,4 m avec la population actuelle. De plus, entre la moitié et les trois quarts de la population mondiale pourrait être exposée à des combinaisons mortelles de chaleur et d’humidité d’ici 2100.
- Les facteurs climatiques peuvent cependant aussi interagir avec des facteurs non-climatiques, créant des risques en cascade.
- Le changement climatique a des effets néfastes sur la santé physique, la santé mentale et le bien-être, qui sont interconnectés. L’exposition aux vagues de chaleur, les risques dus aux maladies liées à l’eau, à la nourriture et aux vecteurs de maladie augmenteront quel que soit le scénario sans mesure d’adaptation. Le risque de la dengue, par exemple, pourrait toucher une plus grande surface du globe et mettre des milliards d’habitants en danger d’ici la fin du siècle.
- Les impacts économiques des sécheresses ont été associés à une augmentation du nombre de suicides, en particulier chez les agriculteurs.
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- Certains problèmes de santé mentale sont associés aux traumatismes dus aux évènements extrêmes chauds : anxiété, dépression, performances cognitives, agressivité, syndrome de stress post-traumatique, suicide, abus de substances psychotropes (alcool, drogues), problèmes de sommeil, les troubles pouvant être légers ou nécessiter une hospitalisation.
- En Amérique du Nord, le changement climatique est associé à de fortes réactions émotionnelles ; de dépression et d’anxiété ; de sentiments de perte et chagrin / deuil écologique ; à une augmentation de la consommation de drogues et d’alcool ; de stress familial et de violence domestique ; une augmentation des idées suicidaires et de suicides ; et une perte de connaissances culturelles, d’identités et connections liées au lieu de vie.
- Les conséquences signalées après les incendies (augmentation de l’anxiété, troubles du sommeil, abus de substances psychotropes) sont + prononcées pour ceux qui ont subi les pertes les + importantes ou sont + directement exposés ; cela peut inclure les secouristes.
- La modification du climat peut créer un sentiment de perte d’appartenance à un territoire, de déracinement et d’anxiété
- Certains problèmes de santé mentale sont associés aux traumatismes dus aux évènements extrêmes chauds : anxiété, dépression, performances cognitives, agressivité, syndrome de stress post-traumatique, suicide, abus de substances psychotropes (alcool, drogues), problèmes de sommeil, les troubles pouvant être légers ou nécessiter une hospitalisation.
- Les enfants et les adolescents sont particulièrement vulnérables au stress post-traumatique après des événements météorologiques extrêmes, avec et une susceptibilité accrue aux problèmes de santé mentale qui peut persister à l’âge adulte.
- Le changement climatique affectera la capacité de travail, car la chaleur peut compromettre l’aptitude à effectuer un travail physique, ainsi que le fonctionnement cognitif, ce qui peut avoir des conséquences sur le statut économique des ménages individuels et des sociétés.
A l’inverse l’amélioration de la qualité de l’air résultant de la décarbonation, les mobilités actives (à pied, à vélo), les systèmes alimentaires soutenables associés à une alimentation plus saine offriront des bénéfices pour la santé mentale.
Figure 2 : Exemples de risques en cascade pour la sécurité alimentaire (gauche) et les villes (droites)</p<
Références :
Dr Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue française, directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe nᵒ 1 du GIEC depuis 2015
TheShiftProject , [en ligne], 28/02/2022 Type : Site web, consulté le 28/02/2022 – URL : https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2022/03/Synthese-vulgarisee-Rapport-WGII-AR6-The-Shifters.pdf
Le GIEC, [en ligne], 28/02/2022 Type : Rapport [Anglais], consulté le 08/08/2021 – URL : ipcc.ch/ar6
Plateforme wallonne pour le GIEC, [en ligne], 28/02/2022 Type : Lettre n°24
Aout 2021 – Groupe de travail I – Les bases des sciences physiques
La conférence de presse (en anglais) a été enregistrée, la vidéo est disponible ici :
https://youtube.com/watch?v=z149vL
Le rapport entier (en anglais) là :
https://ipcc.ch/report/ar6/wg1/
L’artiste @environgraphiti a créé l’œuvre qui figure sur la page de couverture après s’être inspirée d’un graphique scientifique du résumé destiné aux décideurs.
Cette œuvre illustre l’un des messages les plus importants de ce rapport :
Le changement climatique affecte déjà toutes les régions de notre planète, et chaque fraction de réchauffement supplémentaire affectera de plus en plus chaque région, de multiples façons.
Cette note ne porte que sur la physique du climat et étudie trois futurs possibles :
- Le premier scénario où le réchauffement est limité à 1,5°C supposerait une diminution drastique des émissions mondiales dès aujourd’hui à un rythme très élevé.
- Le second où il monte à 2°C, mais avec une probabilité faible si des politiques sévères étaient engagées dans les 10 ans au plan mondial.
- Le troisième où il grimpe jusqu’à 4°C correspond… à la trajectoire actuelle des émissions des gaz à effet de serre depuis 1992, l’année de Convention Climat de l’ONU.
La température moyenne de la planète (mesurée à un mètre au dessus des sols (stations météorologiques et à la surface des océans) depuis 1850 et la reconstruction de ces températures par des études paléoclimatiques remontant à 2000 ans démontre l’amplitude et la rapidité du réchauffement observé.
Si l’on considère les dix dernières années, la température moyenne à la surface de la Terre a augmenté de 1,1°C par degré. En fait, chacune des quatre dernières décennies a été successivement la plus chaude depuis la fin des années 1800. Le rythme de réchauffement récent est sans précédent depuis au moins 2 000 ans. La température n’est pas le seul aspect qui est modifié, les niveaux des gaz à effet de serre continuent d’augmenter rapidement dans l’atmosphère, et en particulier les concentrations actuelles de CO2 sont les plus élevées depuis au moins 2 millions d’années. Au cours des 100 dernières années, le niveau de la mer s’est élevé à un rythme plus rapide qu’au cours des derniers 3 000 ans. La superficie de la banquise arctique en fin d’été est à son niveau le plus bas depuis au moins 1 000 ans. Et le recul des glaciers à l’échelle mondiale depuis 1950 est sans précédent depuis au moins 2000 ans.
Le réchauffement que nous connaissons a des conséquences considérables : augmentation des évènements de chaleur extrême, des évènements de précipitations intenses, et des sécheresses. Les chaleurs extrêmes, les précipitations et sécheresses affectent l’ensemble de notre planète – les personnes, mais aussi flore et faune, nature et agriculture.
La saison de croissance des plantes s’est allongée en moyenne dans la plupart de l’hémisphère nord.
Les conditions météorologiques propices aux incendies – la combinaison de conditions sèches, chaudes et venteuses favorisant les feux de forêt – deviennent plus fréquentes dans de nombreuses régions du monde.
De multiples changements ont lieu dans l’océan, qui se réchauffe, s’acidifie et perd de l’oxygène, ce qui affecte la vie marine et les personnes qui en dépendent.
Les zones impactées par les sécheresses intenses
Ce qui ressort clairement de ce rapport, c’est qu’à moins de réductions immédiates, fortes, rapides et à grande échelle des émissions de gaz à effet de serre, il sera impossible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C. En particulier, il faut bannir le CO2 puisqu’il existe une relation quasi-linéaire entre les émissions cumulées de CO2 dans l’atmosphère et l’ampleur du réchauffement climatique. C’est de la physique.
Chaque demi-degré supplémentaire de réchauffement entraînera une augmentation de l’intensité et de la fréquence des extrêmes de chaleur, des évènements de fortes précipitations et de sécheresse.
Afin de refléter cette évolution et de fournir davantage d’informations utiles pour éclairer les décisions liées à la gestion des risques et à l’adaptation, environ un tiers du rapport est consacré aux informations climatiques régionales. Dans ce cadre, est introduit notamment le nouveau concept de « facteurs climatiques générateurs d’impacts » (en anglais, climatic impact drivers) …
Un Atlas interactif (https://interactive-atlas.ipcc.ch) met à disposition les informations climatiques mondiales et régionales. Il comprend des observations des changements en cours et des projections de changements futurs. et permet de découvrir ce que le changement climatique signifie pour la région où nous vivons.
Références : UN, SOMMET PLANÈTE TERRE – Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement ‑Rio de Janeiro, Brésil 3 – 14 juin 1992 [en ligne], 14/06/1992, Type : Article, consulté le 09/08/2021 – URL : https://www.un.org/french/events/rio92/rio-fp.htm
1. En 1972, la Conférence des Nations Unies sur l’environnement a adopté une série de principes pour une gestion écologiquement rationnelle de l’environnement. Cette « Déclaration de Stockholm » a placé les questions écologiques au rang des préoccupations internationales et a marqué le début d’un dialogue entre pays industrialisés et pays en développement concernant le lien qui existe entre la croissance économique, la pollution de l’indivis mondial (l’air, l’eau, les océans) et le bien-être des peuples dans le monde entier. En juin 1992, à Rio de Janeiro (Brésil), la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement – connue sous le nom de Sommet « planète Terre » – a adopté une déclaration qui a fait progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l’environnement. La Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement témoigne de deux grandes préoccupations apparues pendant l’intervalle de 20 années séparant ces deux conférences : la détérioration de l’environnement, notamment de sa capacité à entretenir la vie, et l’interdépendance de plus en plus manifeste entre le progrès économique à long terme et la nécessité d’une protection de l’environnement.
Le Monde, [en ligne], 09/08/2021, Type : Article, consulté le 09/08/2021 – URL : https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/08/09/le-rapport-du-giec-en-18-graphiques/ – Marqueurs : Bilan Carbone
Le GIEC, [en ligne], 08/2021 Type : Rapport [Anglais], consulté le 08/2021 – URL : ipcc.ch/ar6
Plateforme wallonne pour le GIEC, [en ligne], 08/2021 Type : Lettre électronique n°21 (messages clés du rapport) et n°23 (présentation plus approfondie, en 11 questions et réponses).